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Chroniques ordinaires d'une bestiole  extra-ordinaire
25 novembre 2010

figures de style

Si quelques lecteurs fidèles persistent à venir ici (je dis finalement "lecteurs" car j'ai repéré un autre homme fréquentant ces pages et sur lequel je ne mets aucune pression sexuelo-affective, la classe donc !) ces charmantes personnes savent que mon truc à moi, du côté scolaire j'entends, c'est la littérature.

Et alors qu'est ce que ça m'a apporté  ?!  Bon des élèments de culture générale incroyables comme la connaissance des mouvements artistiques Ouzbeks du milieu du XVIIè siècle, Indispensables pour en mettre plein la vue de vos amis quand vous sortez le Trivial Pursuit, éditionGénius 1987 (pas après, parce que les rédacteurs du jeu se sont aperçus que la culture française se nivelait par le bas) lorsque la lune et Jupiter sont alignés sur le même axe : souvent donc !

Mais à part ça ???

Concrètement ???

Des petits boulots. (Je ne précise pas "de merde" vous aurez tous compris)

Des questions à gogo : "tu veux pas être prof ?" ou "pourquoi tu te tournes pas vers l'enseignement ?" ou variante : "mais qu'est ce que tu vas faire à part de l'enseignement avec ton diplôme ?"

Des interrogations métaphysiques : "qu'est ce que je vais faire de ma vie ?" 

Et puis des boulots, pas nécessairement de merde au sens premier, mais précaires.

Précaires pendant quatre ans quand même.

Bon, je suis ministre de l'humour chez Mimilady, alors je vais pas vous la jouer cahier de doléances, j'ai un rôle à tenir ! Je digresse, je digresse, tout ça pour argumenter ma cause, expliciter ma bonne volonté et ma tolérance avant de laisser revenir en force la chamelle qui sommeille en moi !

Parce que oui, je suis  une (jeune) femme qui comprend ses congénères chômeurs ou précaires, voire les deux à la fois.

Mais là, le coup du Funemployement c'est quoi ce bordel ? Nan, parce:

* travailler moins pour vivre mieux : ok (d'ailleurs qui pourrait raisonnablement refuser ça ?)

* trouver une alternative à la société de stress et de consommation : double ok (j'ai passé mon adolescence à lire des poètes maudits, faut pas s'étonner non plus que je sois un peu idéalo-naïve !).

* vivre le chômage comme un temps positif d'introspection :  Alléluia mes frères et mes soeurs.

Mais, merde alors ; moi j'avais compris qu'au pays de la vraie vie Funemployement était une oxymore ?! Au pire une litote !  ...Ahahah...remarquez, vu que je bosse pas, je pourrai peut-être en profiter pour mettre un peu de fun dans tout ça et réviser mes figures de style ? Ou me remettre dans la poésie Ukrainienne pré Soviet ?

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Commentaires
L
@ Mimi : héhé, tu m'as presque démasquée : j'ai fait un ptit séjour en hypokhâgne (bref et rapide le séjour hein ?!!!), des piges dans un canrd local et donc le concours d'entrée aux IUT de journalisme de Bdx & Tours (foiré Bordeaux à l'écrit) puis DEUG lettres modernes (j'adore la litté compa) puis une licence avec des lettres mais pas que...je te dis pas tout, tu me démasques trop vite : D<br /> @ Yulie : nos parcours s'enrichissent aussi de rencontres c'est vrai !<br /> @ la Loutre : j'ai choisi la littérature comme études pcq j'aimais ça et rien d'autre. Quand j'étais petite (enfin jusqu'à 20 ans) je voulais devenir écrivain. Ou un truc du genre. D'où la tentative du journalisme aussi ... Après les petits boulots j'ai eu la chance de bosser dans le milieu du patrimoine / culture ; je suis dans la FPT maintenant mais en plein "brainstorming" suite à un retour de congés mat "compliqué" (j'aime les litotes)
L
Pour ma part, pas vraiment l'impression d'avoir été intelligente, ni imaginative au moment du choix d'un emploi. J'ai fait des études qui me plaisaient : histoire de l'art- littérature comparée, puis je suis devenue prof. Mais, pour l'instant, j'adore mon métier la plupart du temps et quand je suis devant mes élèves, c'est plutôt du funemployement. Ceci dit, je me suis toujours demandé ce que j'aurais fait si... Je crois que commissaire priseur, galeriste, agent d'artistes, tout ça ça m'aurait plu. En plus, ce sont de vrais métiers avec des vrais gens adultes en face. Parce que prof, c'est toujours suspect : on vous dit toujours que ce n'est aps un métier. Sinon, actrice, mais je n'avais et n'ai toujours pas le cran de vivre dans le monde des intermittents. Quelle angoisse ! Ou écrire, pour de vrai, en étant publiée, et pas que pour des concours. Mais ça demande beaucoup de travail.<br /> Bref : qu'est-ce que tu aimes dans la vie ? Qu'est-ce qui t'attirait avant les petits boulots ? Qu'est-ce que tu aimes maintenant ?
Y
Mon cas est grave aussi ! Avec le recul, je me dis que je n'ai jamais vraiment réfléchi à ce que je voulai vraiment faire. <br /> J'ai fait mon BEP vente car dans la ville la plus proche, ensuite ah et bien pourquoi pas un bac pro vente dans la librairie tabac presse de la mini ville à coté. <br /> Et ensuite, au pifomètre, un BTS Assistante de Gestion (je dénigre volontairement mon premier BTS de Compta loupé haut la main... surement mes deux années d'introspection va savoir..) et aujourd'hui embauchée dans une super boite pleine d'avantages sociaux et des collègues pas trop mal. Tu me diras : mais de quoi se plait-elle ? En faite de rien, mais faudra un jour que je me demande si je suis sur la bonne voie !!!!!!<br /> Tout ça pour dire que la vie est faite de bonne (et moins bonne) surprise... qui sait ce qui va t'arriver ??? surement un job qui te ressemble !
M
Comment? mais moi je te suis chère ministre!<br /> Toi t'as fait L suivi d'une licence de lettres modernes? Nan?<br /> Moi je prenais mon pied sur la littérature comparée et la langue du moyen âge!<br /> Donc comme tu le sais déjà, j'ai pas eu le choix, je me suis retrouvée dans l'enseignement... non mais sauf que maîtresse c'est ça que je voulais faire depuis le CP! Sauf que maintenant je changerais bien de métier, mais quoi faire après des études littéraires?<br /> Tu as pensé au journalisme? au web? chroniqueuse? Ecrire quoi? Si t'as des idées, je prends aussi! ;)
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